Le monde laïc semble avoir quelque peu changé en Israël, notamment dans les kibboutzim non religieux qui refusaient au départ la présence d’une synagogue chez eux. 

Les Israéliens non pratiquants seraient aujourd’hui plus nombreux à vouloir participer à des prières collectives, surtout à l’occasion de Yom Kippour. 

C’est pour satisfaire ces demandes que plusieurs associations (Tsohar, Ayelet Hashah’ar, BeAyin Yehoudith, …) organisent depuis un certain temps des offices dans tout Israël. On en compterait chaque année des centaines avec la participation de dizaines de milliers de personnes. 

Parfois, les volontaires peuvent se heurter à une certaine réticence, due notamment à des préjugés sur le monde religieux. Mais très vite, la glace est rompue et tout se passe généralement très bien.
 
Il arrive aussi que dans certaines localités, des liens chaleureux s’établissent entre les organisateurs et la population. Les activités dépassent alors largement le cadre des offices et s’étendent à des discussions sur des thèmes juifs ou à des cours de Tora.
 
Des milliers de jeunes bénévoles sont donc régulièrement dispersés dans tout Israël pour mettre en place ces minyanim. Ils arrivent, bien entendu, équipés de livres de prières (Mahzorim), de kippot et de textes explicatifs pour rendre plus accessible une pratique bien souvent ignorée des participants, à la recherche de leur identité juive, qui ne demandent qu’à en savoir davantage.