Les tribunaux rabbiniques font eux aussi les frais de la crise gouvernementale. En effet, la ministre de la Justice Tsippi Livni, qui vient d’être limogée par Netanyahou, devait présider ce mardi une séance au cours de laquelle 21 juges allaient être nommés.
Il faut dire que ce moment était attendu avec impatience. En effet, cela fait déjà sept ans qu’aucun juge n’a été désigné pour siéger au grand tribunal rabbinique et trois ans pour les tribunaux régionaux.
La date était fixée mais les rebondissements politiques de ces derniers jours ont eu des effets secondaires de toutes sortes touchant également ces nominations. Cela pose un sérieux problème étant donné que ces tribunaux souffrent depuis longtemps d’un manque sérieux de juges rabbiniques, tant au niveau régional que national.
Il y avait des signes avant-coureurs de ce report : en effet, depuis quelques jours, les débats devant précéder les nominations ont été annulés et les chances de tenir la séance comme prévu ont été peu à peu réduites à néant.
Pour l’instant, vu le climat incertain, personne n’a pu avancer une nouvelle date. En outre, les divergences idéologiques sont nombreuses au sein de la commission chargée des nominations et là aussi, il faudra régler les dissensions.