Cette journée, marquée le 11 février depuis 2004, a été lancée au départ par des Anglo-Saxons qui l’ont intitulée : « Safer Internet Day ». En Israël, la commission parlementaire pour les droits de l’Enfant, dirigée par la députée Orly Lévy-Abecassis, a marqué cette date par un débat sur un programme intitulé « Protéger l’écran », visant à inciter les jeunes à œuvrer pour un Internet meilleur.

La Journée mondiale pour un Internet plus sûr a pour objectif d’inciter les jeunes internautes et leur famille à prendre conscience de leurs droits, de leurs devoirs et de leurs responsabilités lorsqu’ils surfent en ligne. C’est également l’occasion de les mettre en garde contre certains dangers inhérents à ce moyen de communication, que ce soit sur les réseaux sociaux, les messageries, les sites, etc.
 
Quant au projet israélien, il a été lancé en coopération avec Google Israël, l’ORT, le Joint Israël, et le département des sciences et de la technologie du ministère de l’Education. Cela fait trois ans que « Protéger l’écran » existe et il a déjà formé plus de 650 jeunes qui ont pris contact avec des milliers d’utilisateurs pour leur proposer des films, des jeux et toutes sortes de programmes, tout cela dans un but purement éducatif. Plus de 200 000 personnes auraient déjà découvert ces sites.
 
Pour le public religieux, cinq sociétés israéliennes proposent leur service pour bloquer, à des degrés divers, l’accès à des sites problématiques de par leurs messages inadaptés ou leurs images indécentes ou violentes. Elles fonctionnent selon des critères bien précis qui conviennent à l’internaute religieux et le protègent. Quant aux Harédim, ils ne sont généralement pas connectés, préférant éviter ce type de communication qui, selon eux, comportent trop de risques.