40 ans après la tragédie de Munich dans laquelle périrent 11 athlètes israéliens sur le village olympique lors d’une prise d’otage menée par des terroristes palestiniens Jérusalem en est persuadé : 1972 n’est pas si loin.

Israël dit redouter cette fois une initiative de l'Iran et du Hezbollah. Selon le Sunday Times britannique les services de renseignements israéliens ont demandé le suivi des mouvements des membres de la "force iranienne Al-Qods" dans les capitales européennes.

Dimanche le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak n’a pas fait mystère de ses inquiétudes concernant l'éventualité d'attaques terroristes durant les J.O.

"Il y a des évaluations de certaines agences de renseignements qui font part de ces préoccupations, en particulier en provenance des services britanniques qui excellent dans ce genre d'informations" affirme-t-il.
"Les olympiades, précise-t-il, attirent de manière naturelle des menaces de ce genre sans que nous ne possédions pour autant quoi que ce soit de concret".

La hantise des services de sécurité britanniques : un terroriste fondu dans le décor d’athlètes d’officiels et autres personnel d’entretien.

Il y a deux semaines les medias britanniques rapportaient qu’un terroriste islamiste présumé qui faisait l'objet d'une restriction de mouvements en Grande-Bretagne avait traversé 5 fois le parc olympique de Londres.

L'homme de 24 ans est soupçonné d'appartenir aux rebelles shebab de Somalie alliés à Al-Qaïda. Considéré comme une menace pour la sécurité nationale il faisait à ce titre l'objet de "mesures de prévention et d'investigation".

Le Sunday Mirror affirme qu'il s’agit d’un jihadiste britannique. L’individu doit être traduit en justice à la fin du mois.

Autre indice alarmant, l'entreprise chargée d'assurer la sécurité lors des Jeux Olympiques s’est plainte d’un manque de personnel. Le gouvernement a été contraint de déployer 3 500 militaires pour combler ce manque.
"Sur la question de la sécurité oui il y a eu un problème il a été identifié des mesures correctives ont été prises la société va compenser les coûts supplémentaires pour les soldats", a affirmé Jacques Rogge, président du Comité international olympique.
C’est dans cette atmosphère tendue autour de la capitale britannique que le comité international olympique a finalement refusé le respect d’une minute de silence vendredi lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux à la mémoire des athlètes israéliens assassinés en 1972.

"Nous pensons que l’atmosphère de la cérémonie d'ouverture n'est pas apte à commémorer une telle tragédie", a estimé Rogge.

Pour le vice-président du CIO Thomas Bach, son instance a tout simplement reculé face à la menace d'un boycott des délégations des pays arabes.

Rien de bien rassurant à quelques heures du début des 30emes olympiades.Par Kevin Chetrit, source Guysen.com