Plusieurs Israéliens, Hassidei Braslav, se sont rendus en pleine nuit sur la tombe de Josué, Yeoshoua Bin Noun, qui se trouve dans le village arabe de Kifl Haris (le Timnat-Heres biblique) en Samarie, près de la ville d’Ariel.
Mais contrairement aux groupes de fidèles qui viennent par centaines et organisent leur visite en coordination avec l’armée et bénéficient de la protection militaire nécessaire, ils sont venus seuls.
Vers 2 heures du matin, un appel a été reçu au standard 100 de la police, faisant état de l’entrée de Juifs en voiture dans la localité. Le correspondant a précisé qu’au bout d’un moment, les habitants ont lancé des pierres dans leur direction de façon massive, mettant leur vie en danger. Les fidèles ont pu aller se réfugier dans le mausolée en attendant l’arrivée de l’armée israélienne.
Une force de Tsahal est rapidement intervenue sur les lieux et a évacué les Israéliens. Une dizaine d’entre eux ont ensuite été conduits à un poste de police pour y subir un interrogatoire. Il leur a été signifié qu’ils ne pouvaient pas entrer dans le village de leur propre initiative en raison des risques d’attaques comme celle qu’ils avaient dû affronter.
La police a rappelé une nouvelle fois que l’entrée dans une zone militaire était interdite et constituait une violation des directives du commandant de la région.
Mais le mouvement Honenou, qui s’occupe des détenus, a répliqué que l’entrée dans le village, situé en zone B, était autorisée. Il a reproché aux forces de sécurité d’avoir arrêté des fidèles alors qu’aucun assaillant arabe n’avait été interpellé.