En avril dernier, le fondateur et ancien président du Front national Jean Marie Le Pen, 87 ans, affirmait dans une interview à BFM-TV « ne regretter en rien les propos qu’il avait tenus des années auparavant » lorsqu’il avait estimé que « les chambres à gaz étaient un ‘détail’ de l’histoire de la guerre ».
Il avait alors indiqué : « Ce que j’ai dit correspondait à ma pensée ». Le journaliste lui demandant encore une fois s’il « maintenait ses déclarations », il avait répondu : « Je les maintiens parce que je crois que c’est la vérité ». Il soulignait ensuite qu’il n’avait jamais tenu de propos antisémites.
Quelques mois plus tard, on apprend que Le Pen va être jugé en correctionnelle pour « contestation de crime contre l’humanité » à l’issue d’une enquête ouverte par le Parquet. La date du jugement n’a pas encore été fixée.
Le Pen a été désavoué par sa propre fille Marine Le Pen, présidente actuelle du parti, qui cherche à se démarquer des positions scandaleuses affichées par son père. Suspendu en mai du FN, Jean-Marie Le Pen a toutefois été réintégré plus tard par une décision de justice qui a ordonné aux dirigeants de la formation politique de lui rendre son titre de président d’honneur.