Le ministre Arieh Dery, leader du parti Shass, n’est pas le seul à faire l’objet de vérifications de la police. Le chef de l’opposition Itshak Herzog, chef du parti de gauche 'Camp sioniste', doit lui aussi se soumettre à un contrôle.

La procédure n’implique aucune enquête pénale mais la police tient tout de même à vérifier la provenance de certains dons qui lui seraient parvenus pendant sa campagne électorale pour les Primaires du parti travailliste en 2013.

Herzog a réagi, comme l’a fait Dery précédemment, en déclarant ‘qu’il saluait cette procédure lancée sur l’avis du conseiller juridique du gouvernement’.

Il a ajouté qu’il s’agissait de ‘diffamations politiques’, accusant le Likoud et d’autres militants ‘frustrés’ d’avoir diffusé de fausses informations à son sujet avant les élections, qui avaient, selon lui, été démenties par la suite.

Il a encore déclaré : « Je suis convaincu que ces vérifications permettront d’écarter une fois pour toutes ces arguments délirants», s’engageant à coopérer avec les enquêteurs et à répondre à toutes leurs questions ‘afin que l’affaire puisse être éclaircie au plus vite’.