« Ensemble, nous sommes tournés vers l’avenir, ensemble, nous construisons en leur mémoire » : c’est sous ce slogan que les proches parents, les amis et les sympathisants de la famille Fogel se sont réunis ce dimanche à Itamar pour la cérémonie en souvenir de ces victimes du terrorisme et l’inauguration d’un nouvel internat de la Yeshiva Mishkan Ehoud.
La douleur est encore présente dans tous les cœurs : personne n’a oublié ce Shabbat terrible, au cours duquel des terroristes ont pénétré dans la maison d’une paisible famille d’Itamar, pour massacrer les parents, Routhy et Oudy Fogel, et trois de leurs enfants, Yoav, 11 ans, El’ad, 4 ans, et la petite Hadass, 3 mois HY’D.
Parmi les invités à cette commémoration se trouvaient le ministre Naphtali Benett, leader du parti Habayit Hayehoudi, qui a tenu à donner un ton optimiste à son discours : « C’est le moment d’agir, a-t-il dit, nous continuons à bâtir partout sur la terre d’Israël ». Et d’ajouter : « Lorsque je me déplace à l’étranger, j’entends toujours les mêmes reproches : on parle de "l’occupation israélienne". Et je réponds : « Un peuple ne peut pas être l’occupant de sa propre terre ».
Le ministre Ouri Ariel a rappelé que de nombreux habitants de Judée-Samarie avaient perdu des êtres chers dans des attentats meurtriers. Mais il a ajouté : « Je l’affirme du haut de cette tribune : aucune localité juive ne sera déracinée, les citoyens ne seront soumis qu’à la seule souveraineté israélienne et entre le Jourdain et la mer, il n’y aura qu’un seul Etat, l’Etat d’Israël ».
Le ministre des Transports, Israël Katz, qui a pris lui aussi la parole au cours de la commémoration, a estimé que les assassins de la famille Fogel méritaient la peine de mort. « Ils ne doivent jamais être libérés », a-t-il affirmé, assurant par ailleurs qu’il s’opposerait à l’avenir à toute proposition de libération de terroristes dans le cadre des pourparlers avec les Palestiniens.
Quelques heures plus tôt, les familles Fogel et Benishaï, accompagnées de leurs amis proches, s’étaient rendues au cimetière du Har Hamenouhot, pour se recueillir sur les tombes des cinq victimes de la barbarie terroriste.