Le ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan a fait son choix et contre toute attente, a choisi un homme qui ne sort pas des rangs de la police.

Après des semaines d’attente et l’évocation régulière des noms de trois candidats qui avaient, selon les médias, des chances d’être nommés au poste prestigieux de commandant en chef de la police nationale, c’est un ancien officier supérieur de Tsahal qui a finalement été désigné pour assumer ces lourdes fonctions.

L’heureux élu est le général de brigade Gal Hirsch, 51 ans, marié et père de trois enfants. Il a derrière lui une longue carrière militaire au cours de laquelle il a occupé des postes de commandement dans différents secteurs, dont celui de Binyamin. Il a quitté l’uniforme il y a près de dix ans, après la Deuxième guerre du Liban.

Quelques heures après l’annonce officielle de sa nomination, qui doit encore être entérinée par le gouvernement, Gal Hirsch a fait une déclaration devant les nombreuses caméras qui avaient été installées devant son domicile pour dire tout d’abord qu’il avait été très ému en apprenant la nouvelle. Il a ajouté qu’il avait travaillé très souvent aux côtés de la police et qu’il « appréciait, admirait et éprouvait une grande affection pour tous ceux qui servaient dans la police nationale d’Israël ».

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a salué la nomination de Gal Hirsch, rappelant qu’il s’agissait d’un « combattant et d'un officier méritant et apprécié qui avait rempli une série de fonctions au sein de Tsahal et conduit ses hommes sur le champ de bataille au cours de nombreuses opérations, avec courage et opiniâtreté ».

La nomination d’un ancien militaire a suscité une certaine amertume au sein de la police. On s’attendait en effet à ce que le ministre Erdan choisisse le futur commandant dans ses rangs. L’un des candidats malheureux semblant favori, Bentsi Sao, qui a assuré la transition après le départ du précédent commandant en chef Yohanan Danino, a annoncé dans la soirée son intention de démissionner.