On a frôlé l'incident diplomatique à Jérusalem. Ce dimanche, un drapeau noir, jaune et rouge flottait à l'entrée du ministère israélien des Affaires étrangères, juste avant la visite de Guido Westerwelle, chef de la diplomatie allemande.

Problème: si les trois couleurs étaient correctes, elles n'étaient pas dans le bon ordre et ni alignées dans le bon sens.

Et pour cause, c'est la bannière belge qui a été hissée, et non le drapeau allemand. Un garde de sécurité a repéré cette confusion, permettant ainsi l'échange in extremis.  

L'épisode est raconté plus longuement par le quotidien israélien Yediot Ahronoth qui revient aussi sur le propos de cette visite officielle. Le ministre allemand des Affaires étrangères est en effet venu plaider la levée des restrictions imposées par Israël à la bande de Gaza, estimant qu'elles "renforçaient l'extrémisme".

Guido Westerwelle a d'ailleurs pu se rendre à Gaza. Il est l'un des rares chefs de la diplomatie européens autorisés cette année par Israël à y mettre les pieds. En juin, l'Allemagne avait dénoncé le refus d'Israël de laisser son ministre du Développement y entrer.

En 2010, sont venus : le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, les ministres irlandais et norvégien des Affaires étrangères.

En revanche, une visite de ministres des Affaires étrangères européens pour "vérifier" l'allègement du blocus, prévue en juillet puis en septembre, a été reportée sine die.  

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