Les localités de Judée-Samarie exclues des accords entre Israël et l’Union européenne ? Cette mesure, qui pourrait être prochainement appliquée, suscite l’indignation du Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou.

Il s'agit d'une résolution qui vise à établir une nette distinction entre les organismes œuvrant "à l’intérieur des lignes de 1967 et ceux qui se trouvent à l’extérieur de la Ligne Verte".

Au ministère israélien des Affaires étrangères, on dénonce le fait que l’UE n’ait laissé que très peu de temps à Israël pour réagir et rebondir. En outre, on pense qu’il s’agit d’une décision hâtive des instances européennes qui n’auraient pas consulté au préalable tous leurs ministres.

Par conséquent, on réclame le gel de cette décision, au moins jusqu’au prochain voyage du secrétaire d’Etat US John Kerry au Proche Orient, destiné à favoriser la relance des pourparlers israélo-palestiniens.  

Le chef du gouvernement israélien Binyamin Netanyahou, qui a réuni plusieurs de ses collaborateurs pour débattre de la question, compte réclamer des éclaircissements sur cette affaire auprès du Haut Représentant de l’UE, Mme Catherine Ashton.

Commentant les prises de positions de l’UE, il a déclaré : « Je pensais que ceux qui se soucient tant de la paix et de la stabilité dans la région chercheraient en priorité des solutions à des problèmes bien plus graves, comme la guerre civile en Syrie ou la course à l’armement nucléaire de l’Iran ».

Et de souligner : « En tant que Premier ministre de l’Etat d’Israël, je ne permettrai pas qu’on porte atteinte à des centaines de milliers d’Israéliens qui vivent en Judée-Samarie, sur le plateau du Golan ou à Jérusalem, notre capitale unifiée  ».