Le ministre de l’Economie Naphtali Benett, leader du parti sioniste religieux Habayit Hayehoudi, a menacé de quitter le gouvernement si celui-ci acceptait de libérer des centaines de terroristes, et parmi eux des Arabes israéliens, dans le cadre des négociations avec les Palestiniens.
La situation est assez délicate en ce moment. Les pourparlers sont dans une impasse, ce qui n’empêche pas toutes sortes de tractations menées par ceux qui souhaitent une relance des discussions, malgré l’intransigeance des Palestiniens.
C’est dans ce contexte que le gouvernement envisage l’option d’une nouvelle libération de terroristes, repoussée jusqu’à présent, pour permettre aux deux camps de reprendre leurs échanges. Mais pour le moment, c’est plutôt l’incertitude qui règne.
Au Likoud, personne ne prend réellement au sérieux les déclarations de Benett. Mais le vice-ministre des Affaires étrangères Zeev Elkin, membre du Likoud, aurait indiqué à Binyamin Netanyahou que « la signature d’un accord dans les conditions actuelles risquait d’entrainer l’Etat d’Israël vers de nouvelles élections ».