Un robot spatial sur la lune : c’est l’objectif de trois ingénieurs israéliens qui ont créé récemment la société SpaceIL en vue de réaliser leur projet d’ici trois ans.
Ces ingénieurs particulièrement doués ont été invités cette semaine à la Knesset pour présenter leur programme ainsi que les activités éducatives qui l’accompagnent. L’un des initiateurs de ce projet ambitieux, Yonathan Weintraub, a souligné qu’il s’agissait pour lui d’un bond prodigieux en avant et qu’il espérait qu'il ouvrirait la porte à d’autres développements scientifiques de haut niveau. Et d’émettre le souhait de voir les jeunes d’aujourd’hui « renoncer à leurs occupations futiles pour devenir des savants et des ingénieurs ».
Ces trois têtes brillantes ont réalisé leur projet en décembre dernier, en réponse à un concours lancé par Google (Google Lunar X PRIZE) qui a évalué son coût à 30 millions de dollars. Les initiateurs pourraient bénéficier d’une participation financière du gouvernement de 10 %. L’agence spatiale, dépendant du ministère des Sciences, a promis de verser la moitié de cette somme et le président de la commission, Zeev Elkin (Likoud), tenterait à présent d’obtenir que l’autre moitié soit couverte par un ministère.
Pour le moment, rien n’a été confirmé officiellement. De leur côté, les trois ingénieurs, aidés de leur promoteur Yanki Margalit, poursuivent leurs efforts auprès des hommes politiques. Mais cela ne suffira pas et ils comptent se tourner également vers le public pour recevoir des dons.
L’objectif du Google Lunar X Prize est le suivant : il cherche à initier une nouvelle génération d’investissements privés dans l’exploration et la technologie spatiale en demandant à des équipes d’ingénieurs de faire atterrir et de manœuvrer sur la lune un véhicule terrestre automatisé.