Ce dimanche 27 novembre, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, a retardé à la dernière minute les plans de reconstruction du pont reliant le Mur des Lamentations au Mont du Temple en raison de préoccupations égyptiennes et jordaniennes.
Commencés en 2007 sans permis de construire, les travaux précédents sur le pont ont déjà causé des émeutes généralisées dans les quartiers de la région de Jérusalem et en Jordanie.
Selon les plans, un pont permanent doit être construit pour remplacer l’actuel pont de bois fragilisé qui est en usage depuis 2003 et qui relie l’entrée du Kotel avec le jardin archéologique du Mont du Temple.
La reprise des travaux du pont a été approuvée en mars et devait commencer tôt ce dimanche 27 novembre.
Les premiers travaux de démolition de la structure existante auraient nécessité le déploiement de Tsahal et des forces de sécurité à Jérusalem et autour du Mont du Temple, ainsi qu’une bonne préparation de l’armée en Judée-Samarie.
Le Caire et Amman ont averti Jérusalem que ces travaux conduiraient probablement à des «perturbations» en Jordanie et en Egypte.
Le Cabinet du Premier ministre et la municipalité de Jérusalem ont refusé dimanche soir de commenter la situation.
Ce pont, qui est utilisé comme le point d'entrée principal pour les touristes non musulmans qui souhaitent visiter le Mont du Temple et pour l’intervention des forces de sécurité en cas de besoin, fait depuis toujours l’objet d’une importante controverse dans la région.
Le principal reproche qui lui est fait est qu’il n’a pas été discuté ni avec le Wakf, l’autorité religieuse qui veille sur le Mont du Temple, ni avec l’UNESCO.
Le Rabbin du Kotel, Shmuel Rabinovitch assure que même si les travaux ont été officiellement approuvés par la municipalité, ils se feront en coopération avec les autorités des antiquités d’Israël.
Pour le rabbin il n’y a pas de risque de nouvelles tensions car il ne s’agit pas d’une construction ex nihilo mais d’une rénovation de quelque chose qui existe.[Par Naama Rehoboam source : Guysen.fr]