Le rapport annuel de l’Organisation de Coopération et de développement économiques (OCDE) prévoit la poursuite de la croissance de l’économie israélienne au cours des années 2014-2015 à un rythme supérieur à celui des 34 autres Etats membres de l’organisation. Mais ce ne serait pas suffisant…
Cette croissance sera quelque peu ralentie (3,7 % contre 3,9 % en 2012) et le taux du chômage risque d’augmenter ces deux prochaines années.
Dans cette analyse, réalisée par le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, il est également indiqué qu’Israël est l’un des pays les plus protégés contre les bouleversements financiers.
Si le niveau du Hi-Tech israélien est salué dans le monde entier et considéré comme un pôle d’attraction important, les économistes soulignent que le niveau de vie de la plupart des citoyens israéliens est inférieur à celui constaté dans les autres Etats de l’OCDE. Le taux de pauvreté est élevé et les écarts entre les hauts et les bas salaires ne cessent de se creuser.
Il reste donc encore beaucoup de choses à améliorer et si Israël se développe bien, il doit tout de même améliorer son taux de croissance qui devrait atteindre les 4 % s’il veut être en mesure d’affronter les déficits des deux années à venir.
Le conseil que donnent les économistes : Israël doit réduire les frais de ses ministères et préparer les citoyens à de nouvelles coupes budgétaires.