Comme on pouvait l’imaginer, les manifestations d’infiltrés africains, dont les médias israéliens parlent abondamment depuis le début de la semaine, ont été orchestrées par des éléments extérieurs, appartenant notamment à la gauche israélienne.

Depuis dimanche, ils sont des milliers à protester dans les rues, d’abord à Tel Aviv puis à Jérusalem devant la Knesset, pour réclamer l’asile dans le pays. Ils prétendent être des réfugiés, ce qu’ont formellement démenti les autorités israéliennes qui ont précisé qu’il s’agit en fait de clandestins entrés illégalement sur le territoire israélien dans l’espoir d’y trouver un emploi.
 
Alors, qui est derrière ces manifestations ? Une association israélienne, Assaf (Aid Organization for Refugees and Asylum Seekers in Israel), qui est financée notamment par le Haut Commissariat des Nations unies chargées des réfugiés, c'est-à-dire un organisme officiel de l’Onu, l’Union européenne, par l’intermédiaire de sa délégation dans le pays, et le fameux New Israel Fund, intitulé en hébreu Hakeren Hahadasha.
 
Assaf prétend qu’il se contente de fournir des fonds aux infiltrés africains contestataires. Mais on sait pertinemment que cette association se charge également de toute la logistique des mouvements de protestation.

L’une des responsables d’Assaf, chargée de ses activités publiques, a d’ailleurs été vue devant la Knesset à Jérusalem à la tête des manifestants. Elle en a choisi quelques uns, très représentatifs, pour leur donner ses directives et vérifier leurs discours, et n’a pas autorisé d’autres à prendre la parole.  
 
Comme on l’a vu, les protestataires se sont rendus à Jérusalem en milieu de semaine, dans des bus affrétés spécialement pour eux, et ont tenté de pénétrer à la Knesset. Mais le président du parlement israélien Youli Edesltein a formellement interdit qu’on les laisse entrer dans l’enceinte de l’édifice, indiquant qu’il craignait des débordements incontrôlables.

On ne s’étonnera pas d’apprendre que certains députés de gauche se sont joints aux manifestants, appartenant aux partis Hadash et Meretz. Une députée travailliste les a rejoints.
 
Face à ces troubles, les autorités n’ont pas cédé : lors d’une réunion qui s’est tenue mercredi dans le cabinet du Premier ministre, il a été décidé que « malgré les grèves et les manifestations, la politique du gouvernement à l’égard des infiltrés réclamant le droit d'asile n’avait pas changé ». En outre, il a été convenu que des mesures plus sévères seraient prises prochainement contre les Israéliens employant des travailleurs étrangers illégaux.