26 terroristes doivent sortir de prison la semaine prochaine dans le cadre des pourparlers entre Israël et les Palestiniens. La Cour suprême a rejeté les plaintes contre cette nouvelle libération, déposées par des familles endeuillées par des attentats. Une partie d’entre elles sont venues manifester ce jeudi devant le siège des ministères à Tel Aviv.

Bloquant pour quelques minutes une des artères principales du quartier, les protestataires ont crié que « le sang juif ne pouvait être versé impunément », reprochant au gouvernement de libérer des assassins.
 
Comme pour les fois précédentes, cette libération suscite des réactions très vives au sein de la population israélienne en raison des risques de récidive.
 
Il s’agit de la troisième étape prévue dès le départ entre les deux camps lors de la relance des négociations. La justice ayant rendu son verdict, les ministres doivent à présent donner leur aval pour que les terroristes recouvrent la liberté.
 
Le gouvernement a annoncé par ailleurs la poursuite de la construction dans les localités juives de Judée-Samarie et à Jérusalem. Une décision qui, comme toujours, provoque des réactions hostiles de la part de ses interlocuteurs palestiniens.