A deux semaines exactement des élections législatives, la campagne électorale vient d’être lancée officiellement dans les médias, avec des clips dans les différentes chaînes de radio et de télévision du pays. 
 
Le président de la commission électorale, Eliyakim Rubinstein, a indiqué que l’ordre des clips serait fixé par un tirage au sort. Le premier parti désigné sera Am Shalem, du Rav Amsellem, dissident de Shass. Le dernier, pour cette première diffusion, sera la formation d’extrême gauche Meretz. Ces clips seront diffusés pendant onze jours.
 
Le juge Rubinstein suit avec attention cette campagne et reste vigilant, prêt à interdire certains messages considérés comme abusifs ou provocants.
 
Ces émissions seront diffusées tous les soirs, sauf vendredi. A la télévision, elles dureront au total 466 minutes, sur trois chaînes : la première, la seconde et la dixième.
 
D’après les derniers sondages, le Likoud-Beteinou conserverait sa force avec 34 sièges, le parti sioniste religieux Habayit Hayehoudi serait légèrement en perte de vitesse avec seulement 13 mandats et le parti travailliste se maintiendrait avec 18 mandats.
 
Le parti orthodoxe séfarade Shass obtiendrait 11 sièges et Yaadout Hatora, parti orthodoxe ashkénaze, 6. La formation du Rav Amsellem, Am Shalem, qui n’atteignait pas le seuil d’éligibilité dans les précédents sondages, se voit cette fois créditer de deux sièges.
 
Les prévisions pour le nouveau parti de Tsippi Livni, Tenoua, et pour celui de Yaïr Lapid (Yech Atid), qu’on peut qualifier de centre-gauche, seraient de 11 mandats pour chacun d’entre eux. Le parti d’extrême gauche obtiendrait quant à lui 4 sièges.
 
Le parti Otsma LeIsraël, composé d’anciens députés du parti sioniste Ihoud Leoumi, obtiendrait, d’après un autre sondage, trois sièges pour la prochaine Knesset.
 
Visiblement, l’opinion publique israélienne est encore indécise, et c’est ce qui explique ces changements dans les sondages qui varient d’un jour à l’autre. Tout reste donc encore très aléatoire et les clips électoraux vont certainement avoir une influence sur les électeurs, surtout s’ils sont encore hésitants.