Après tant d’années, il était temps qu’on s’occupe des droits des Juifs originaires des pays arabes et d’Iran, dépossédés de tous leurs biens lorsqu’ils ont été chassés ou contraints de partir précipitamment.

En 2009, une loi a été votée par la Knesset fixant une "Journée commémorant la sortie ou l’expulsion des Juifs des pays arabes et d’Iran", dans le cadre de laquelle, chaque année, le 30 novembre, ont lieu des cérémonies et des débats sur le sujet.

Le gouvernement évoquera ce thème ce dimanche au cours de sa réunion hebdomadaire et un débat similaire aura lieu mardi à l’Onu au cours duquel la ministre Guila Gamliel prendra la parole. En outre, un rassemblement est prévu lundi dans le stade de Malh’a à Jérusalem.
 
Depuis 2009, le ministère de l’Egalité sociale (anciennement des Retraités) est chargé de la question, établissant les droits, les biens et le patrimoine de ces communautés. C’est la ministre Guila Gamliel qui est chargée de ce dossier.

Elle a rappelé que pendant une longue période, plus d’un million de Juifs avaient vécu dans la prospérité au sein de communautés florissantes jusqu’à la création de l’Etat d’Israël, précisant qu’ils avaient alors fait l’objet de vols et de menaces, avaient vu leurs biens volés ou brulés et avaient été victimes de pogroms.
 
« Un grand nombre d’entre eux ont dû quitter leur maison en abandonnant leurs biens et leur argent, certains sont venus en Israël et d’autres sont allés s’installer ailleurs, a-t-elle ajouté. Notre objectif aujourd’hui consiste à raconter leur histoire et à faire prendre conscience au public de ces faits ».