Les dernières démarches entreprises pour éviter l’éclatement du gouvernement semblent avoir été vaines. Netanyahou a reçu Yaïr Lapid, ministre des Finances et chef du parti Yesh Atid, dans l’espoir peut-être de calmer le jeu et de sauver sa coalition.
Mais cette rencontre n’a abouti à aucun résultat positif et les Israéliens se préparent donc à de nouvelles élections qui devraient avoir lieu au printemps prochain.
Dans cet entretien qualifié de ‘décisif’ entre les deux hommes, il s’est avéré qu’il n’existait aucun moyen de dissiper les divergences. Alors que le Premier ministre posait cinq conditions à son interlocuteur, Lapid réagissait en affirmant qu’on lui avait joué ‘un mauvais tour’.
Au cours des discussions, Netanyahou a indiqué clairement à Lapid qu’il était inadmissible que sa formation dénigre de façon systématique les décisions d’un gouvernement dont elle faisait partie.
A l’issue de ces consultations, le Premier ministre a déclaré aux médias : « Les citoyens d’Israël m’ont confié une grande responsabilité mais il est impossible à l’heure actuelle de gérer les affaires de l’Etat de façon satisfaisante ».
Et d’ajouter : « Si la conduite sans précédent de certains ministres se poursuit, nous serons contraints d’organiser une nouvelle consultation électorale. Ce n’est pas l’option que j’espérais mais une autre solution consistant à laisser des ministres décrier la politique du gouvernement ne serait pas souhaitable pour le bien de la population.
Au sein de Yesh Atid, parti de Yaïr Lapid, on dénonce la réaction du Premier ministre et on affirme toujours que « Netanyahou conduit le pays vers des élections superflues », en qualifiant son attitude ‘d’irresponsabilité nationale’.