Le médiateur français du ministère des Affaires étrangères, Pierre Vimont, qui a déjà effectué une mission en Israël en mars dernier, est arrivé dans le pays en début de semaine pour participer à une conférence à l’Institut de Recherche de la Sécurité nationale (INSS), de Tel Aviv.

Dans son discours, Vimont a déclaré que la France était toujours déterminée à promouvoir son plan visant à convoquer une conférence internationale de paix à Paris d’ici la fin de l’année.

Vimont a souligné que la présence d’Israël à une telle conférence prouverait son attachement à la ‘solution des deux États’. Il a annoncé par ailleurs qu’il se rendrait aux Etats-Unis juste après les élections pour coordonner des actions communes avec les dirigeants américains au cours des deux derniers prochains mois de l’administration Obama.

Vimont a profité de son séjour pour rencontrer deux conseillers de Binyamin Netanyahou, Jacob Nagel et Itshak Molkho et leur exposer ses positions.

Mais le gouvernement israélien reste opposé à l’initiative française d’organiser une conférence internationale de paix à Paris et n’a pas l’intention d’y prendre part si elle a lieu contre sa volonté.

Le bureau du Premier ministre Netanyahou a tenu à préciser qu’une telle conférence ‘risquait de porter atteinte aux chances de promouvoir le processus de paix étant donné qu’elle permettrait à Mahmoud Abbas et à l’Autorité palestinienne de continuer à se soustraire à des négociations directes avec Israël sans conditions préalables’.