Le géant de l’édition anglophone HarperCollins a décidé d’effacer Israël de la carte du Proche-Orient dans ses atlas en langue anglaise destinés aux écoliers des Emirats arabes unis.
Cette « omission » est signalée par le journal The Telegraph qui précise que tous les autres pays y figurent ainsi que Gaza et que le nom d’Israël n’apparaît nulle part.
Cette « absence » n’a pas échappé à la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du pays de Galles qui l’a vivement condamnée, estimant qu’elle « portait atteinte aux efforts de paix ».
Pour défendre les positions de la maison d’édition, l’une de ses filiales, Collins Bartholomew, a prétendu que la présence d’Israël sur la carte de la région aurait été « inacceptable » pour ses clients du Golfe persique et qu’il s’agissait donc d’une « préférence locale ».
Un porte-parole d’HarperCollins s’est montré pour sa part plus conciliant, affirmant qu’il regrettait cet « oubli » et indiquant que les ouvrages restants seraient retirés de la vente. Et d’ajouter : « HarperCollins présente ses sincères excuses pour cette omission et pour l’offense qu’elle a causée ».