Le président iranien Hassan Rohani, élu en juin dernier, va prendre officiellement ses fonctions ce dimanche. Présenté comme un "modéré", il ne ménage pas ses propos virulents à l’encontre d’Israël.

Quelques jours avant de prêter serment devant le parlement  iranien, il a déclaré que « le régime sioniste était une blessure sur le corps du monde musulman » et qu’il fallait « l’enlever ».
 
Par la suite, cette version a été  « désavouée » par la presse d’Etat iranienne et Rohani lui-même a prétendu que ses déclarations « avaient été sorties de leur contexte ». Téhéran en a donc proposé une autre, « moins agressive », dans laquelle il disait que « l’occupation de la terre sainte de Palestine était douloureuse pour le monde musulman ».
 
Rohani a tenu ces propos à l’occasion de la journée d’Al-Qods, marquée chaque année lors du dernier vendredi du mois du Ramadan. 
 
Pour Israël, le message est clair, comme l’a souligné le Premier ministre Netanyahou. Celui-ci a fait remarquer que Rohani, malgré sa réputation, était tout aussi hostile à Israël.