Un immense incendie a ravagé mercredi après-midi la forêt située aux abords de Jérusalem, mettant sérieusement en danger les habitants des quartiers d’Ein Kerem et de Kiriat Yovel.
Une quarantaine d’équipes de sapeurs-pompiers ont été dépêchées sur les lieux du sinistre et six canadairs ont survolé le secteur. Ce n’est qu’au bout de quelques heures qu’ils ont réussi à maitriser les flammes.
Des dizaines de résidents ont été avertis par haut-parleur, à partir d’un hélicoptère, puis évacués de leur appartement. Ils n’ont pu y retourner, s’il n’a pas été endommagé, que tard dans la soirée.
Parmi eux, les employés et les visiteurs du mémorial de Yad Vashem. Pour les autres, la police leur a instamment recommandé de fermer volets et fenêtres pour éviter d’être incommodés par la fumée. Plusieurs maisons ont été sérieusement touchées.
Le feu s’est déclaré vers 16 heures et s’est propagé à une vitesse prodigieuse. La police a ouvert une enquête et envisage à présent deux scénarios possibles : l’incendie est dû soit à la négligence de promeneurs qui n’auraient pas bien éteint leur feu de camp, soit il a été provoqué sciemment par des éléments hostiles. Il faut dire que ce fléau survient chaque année et prend des proportions impressionnantes. Si on ne le dit pas clairement, il semble évident qu’il est généralement le résultat d’un acte malveillant.
Quelques heures plus tard, la police a autorisé les riverains dont les logements n’avaient pas été endommagés à rentrer chez eux. La circulation, qui avait été interrompue pendant toute la soirée, a été rétablie. Le tramway, dont les déplacements avaient été perturbés également, fonctionne à nouveau normalement.
De leur côté, les services sociaux de la municipalité ont cherché des hébergements provisoires pour tous ceux qui ont du quitter précipitamment leur appartement. Des policiers sont restés sur les lieux pour poursuivre leurs investigations et veiller au retour à la normale de la vie des quartiers sinistrés.