Il y a sept ans exactement, juste après le jeûne de Tisha BeAv, près de 8 000 personnes qui vivaient dans le Goush Katif, à côté de la bande de Gaza, ont été chassées de leur maison par l’armée israélienne.

Malgré un mouvement de protestation considérable qui s’était élevé dans le pays, le gouvernement a décidé d’évacuer toute la région, où s’étaient épanouis treize villages juifs dont les habitants avaient réussi, contre toute attente, à faire refleurir le désert. Quatre localités juives du Nord de la Samarie ont été également été détruites.
 
De nombreuses commémorations ont lieu cette semaine et les anciens résidents, qui sont encore nombreux à n’avoir pas encore reconstruit leurs maisons et qui n’ont toujours pas retrouvé un emploi, se souviennent avec amertume des moments difficiles qu’ils ont vécus. Un traumatisme que certains n’ont pas encore réussi à surmonter.


 
Les villages « abandonnés » ont été totalement anéantis et les synagogues ont été brûlées par les Arabes qui ont pris possession des lieux. Aujourd’hui, rien n’a repoussé sur cette terre que les Juifs ont quittée et les terroristes tirent, à partir de cette région, des roquettes Kassam sur les localités israéliennes du Sud d’Israël. 
 
Pour que personne n’oublie, un musée a été ouvert au public à Jérusalem en 2008. On peut y suivre une visite guidée et contempler les photos de cette région florissante avant la disparition de toutes les localités juives. Il se trouve au no 5 de la rue Shaare Tsedek, dans le centre ville de Jérusalem, non loin du marché de Mahané Yehouda. Dès la première année, il comptait près de 40 000 visiteurs, d’Israël et de l’étranger. De nombreux groupes organisés sont accueillis au musée.