Hillary Clinton vient de clore sa quatrième visite au Proche-Orient, depuis son entrée en fonction. A l’issue d’une tournée mondiale, la secrétaire d’Etat américaine est arrivée dimanche au Proche-Orient et s’est rendue tout d’abord au Caire pour y rencontrer le nouveau président égyptien Mohamed Morsi et le chef du Conseil suprême des armées, le maréchal Hussein Tantaoui.
Clinton est arrivée lundi en Israël pour s’entretenir notamment avec le président de l’Etat Shimon Pérès, le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et le ministre de la Défense Ehoud Barak. Elle a ensuite tenu une conférence de presse pour donner un aperçu des résultats de ses conversations.
Concernant le dossier iranien, qui a été le sujet essentiel des discussions, Hillary Clinton n’a pas proposé de solutions nouvelles. Elle a rappelé les positions adoptées par les USA, estimant qu’il fallait tenter de résoudre la question par voie diplomatique avant d’envisager d’autres moyens plus radicaux pour empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. Elle a ajouté que « les pressions étaient sans précédent » et qu’elles seraient encore intensifiées si l’Iran n’acceptait pas de prendre certains engagements vis-à-vis de la communauté internationale.
Quant à la Syrie, autre grand sujet de préoccupations, Clinton a déclaré : « Ce régime ne peut plus durer longtemps. J’espère juste qu’il tombera prochainement, pour que nous puissions sauver le maximum de vies et opérer dans le pays les changements démocratiques que tout le monde attend ».
Mme Clinton a également évoqué l’affaire Pollard. Rappelons que cela fait des années que des efforts sont déployés, tant en Israël qu’à l’étranger, pour que soit libéré cet agent israélien d’origine américaine qui purge aux Etats-Unis, depuis plus de 25 ans, une peine de réclusion à perpétuité pour espionnage au profit d’Israël.
Alors que de nombreuses personnalités de tous bords se sont exprimées dernièrement, aux USA, en faveur de sa libération, les autorités américaines restent toujours aussi fermes. Hillary Clinton a déclaré à ce sujet « qu’il ne fallait attendre aucun changement dans le statut de Pollard ».