Des milliers de personnes ont participé dimanche à la Hazkara du rav Mordé'haï Eliahou zatsal, un an après son décès survenu le 25 Sivan 5770.
Ce rassemblement s'est tenu au Palais de la Nation à Jérusalem et a réuni les deux grands rabbins d'Israël, le rav Chlomo Amar et le rav Yona Metsger chlita, le maire de Jérusalem Nir Barkat et de nombreuses autres personnalités.
Un peu plus tôt dans la journée, des milliers de personnes se sont rendues sur la tombe du rav Eliahou à Guivat Chaoul pour y prier et lire des Téhilim.
Le rav Barou'h Abou'hatsira, fils du Baba Salé, a souligné à quel point le rav manquait à tout le peuple d'Israël : « Personne ne prie aujourd'hui comme il priait pour le peuple d'Israël. Il aimait le Am de tout son cœur, s'inquiétait pour chacun. C'était un vrai tsadik, un vrai Gaon, un grand kabbaliste, et tout cela, dans la plus grande humilité. Il était le vrai kabbaliste de notre génération ».
Le fils du rav, rav Chmouel Eliahou chlita, a demandé à toutes les personnes présentes de prier pour que la Guéoula vienne : « Je sais qu'à cette Téfila se sont joints mon père et rabbi Ichmaël le Cohen Gadol, dont c'est également la hilloula aujourd'hui ».
Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a rappelé à quel point la terre d'Israël et Jérusalem, sa capitale, en particulier, étaient chères aux yeux du rav. « Il était comme un joueur d'échecs qui voit neuf coups d'avance et souvent, lorsque je sortais de son bureau, je passais plusieurs jours à analyser ce qu'il m'avait dit pour en comprendre toutes les finesses ». Barkat a également souligné à quel point le public qui venait voir le rav Eliahou et demander sa bénédiction était éclectique : « Ashkénazes et séfarades, orthodoxes, sionistes religieux et traditionalistes, tous sentaient qu'ils étaient toujours les bienvenus chez lui ».
Le rav Yona Metsger a raconté comment, en voyant le nombre impressionnant de communications téléphoniques que le rav Eliahou recevait durant une journée, il lui avait conseillé de se mettre sur la liste rouge. « Le rav m'a répondu : mais c'est pour moi le plus grand des mérites que de répondre à des Juifs qui me posent des questions de hala'ha ! »
Le rav Amar a conclu en rappelant la sagesse et l'amour d'Israël du rav Eliahou, qui « n'a jamais demandé quoi que ce soit pour lui-même et a consacré toute sa vie aux autres ».Par Laly Derai, en partenariat avec Hamodia.fr