Une grande soirée a été organisée à la grande synagogue de Jérusalem, jeudi soir, à l’occasion du deuxième anniversaire de la disparition du Rav Ovadia Yossef zts’l.
Cette commémoration a eu lieu en présence de la famille Yossef, des membres du Conseil des Sages de la Tora de Shass, et des représentants du parti. Le maire de la capitale Nir Barkat avait également été invité à y prendre part.
Plusieurs fils du Rav ont pris la parole. Le premier était le Rav Moshé Yossef, qui a évoqué les nombreux ouvrages rédigés par son père : « Nous avons le mérite de posséder plus de 80 cahiers écrits de sa main et nous avons édité, à partir de ces notes les dix volumes de Yabia Omer ».
Le Rav Avraham Yossef, membre du conseil du grand rabbinat et rabbin de Holon, a lui aussi prononcé un hesped, rappelant que son père se préoccupait de tout le peuple d’Israël, "oubliant parfois de manger ou ne parvenant pas à dormir".
Le Rav Itshak Yossef, grand rabbin séfarade d’Israël, est ensuite monté à la tribune pour évoquer à son tour la mémoire de son père. « Heureux celui qui peut profiter de chaque instant pour l’étude de la Tora, matin, midi et soir. On peut apprendre cela de mon père zts’l. Il a utilisé ce temps tout au long de sa vie, depuis sa tendre enfance. Nous gardons le souvenir de notre père, lorsque nous étions encore enfants, assis et plongé dans l’étude de la Tora ».
Il a en outre rappelé que le Rav Ovadia Yossef avait prévu le bouleversement qu’allait connaître le monde séfarade et le développement remarquable de la nouvelle génération. Il a toutefois déploré les divisions, lançant un appel en faveur de l’unité « autour de l’étendard de Maran ».
Le Rav David Yossef, membre du Conseil des Sages de la Tora, a souligné que son père, soucieux de chacun des membres du peuple d’Israël, quittait parfois ses livres pour aller parler devant des milliers de personnes « avec amour ». Il a lui aussi lancé un appel à l’unité du monde séfarade.
Le Rav Shalom Cohen, président du Conseil des Sages de la Tora, a ensuite pris la parole pour évoquer l’immense érudition du Rav, due à son assiduité dans l’étude de la Tora, et également sa grande modestie.