Après les protestations de la France, de la Grande Bretagne et de l’Egypte, le secrétaire général de l’Onu dénonce à son tour l’initiative d’Israël qui a décidé que 400 hectares du Goush Etsion deviendraient la propriété de l’Etat.
Dans un communiqué officiel, Ban Ki-moon a demandé au gouvernement de Netanyahou de « prêter l’oreille aux appels de la communauté internationale » et de « cesser ses activités dans les implantations », qui selon lui « nuisent aux efforts déployés en vue de l’application de la solution des deux Etats »
Indigné qu’Israël « puisse s’étendre sur un terrain aussi vaste », il a prié les dirigeants israéliens de « respecter leurs engagements, conformément au droit international et à la Feuille de Route ». L’argument avancé est toujours le même : les pays qui dénoncent cette mesure pourtant légitime prétendent qu’elle « risque de porter atteinte au processus de paix ».
La droite israélienne a salué la démarche du gouvernement. Le ministre Naphtali Benett, chef du parti Habayit Hayehoudi, a souligné que « la construction avait toujours été la réponse sioniste au terrorisme arabe ».
« Cela fait 120 ans, a-t-il ajouté, depuis les débuts du mouvement sioniste, que nous bâtissons et le monde n’a jamais aimé la poursuite de nos constructions. Lorsque les autres tuent, nous apportons la vie, lorsqu’ils détruisent, nous construisons. Et cette fois encore, c’est ce que nous ferons, avec détermination, dans notre pays ».