Genève accueille ces jours-ci les premiers pourparlers avec l’Iran initiés par les Etats-Unis. Plusieurs pays européens souhaitent à présent prendre part aux discussions, et en particulier la Grande Bretagne, l’Allemagne et la France qui ont envoyé leurs ministres. D’après des diplomates iraniens, la France se montrerait ferme dans ses positions.
Il s’agirait, selon les participants, des derniers efforts déployés dans ces négociations en vue d’aboutir au stade initial d’un éventuel accord. Il s’agit, de l’avis de tous, de pourparlers particulièrement complexes et ardus.
Dans un premier temps, le secrétaire d’Etat américain devait rencontrer son homologue iranien Mohammad Zarif et la Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangèresCatherine Ashton avant d’élargir le cercle des négociateurs.
Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, s’est empressé de se rendre à Genève suivi de ses homologues britannique et allemand. Et si l’on en croit les médias, les positions adoptées par la France vis-à-vis de l’Iran seraient beaucoup plus fermes que celle de ses partenaires occidentaux.