Quinze membres d’une cellule islamiste intitulée Forsane Alizza ont comparu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Ils sont poursuivis pour ‘association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste’. Dès le premier jour de leur procès, ils ont nié les accusations portées contre eux.
Leur chef a plaidé l’autodéfense en prétendant qu’il leur fallait « faire face à la multiplication d’attaques islamophobes ». Il s’est plaint également de ‘l’exclusion dont serait victime la communauté musulmane’ tout en affirmant qu’il n’était ‘ni raciste ni antisémite’.
D’après les médias français, ils seraient soupçonnés d’avoir planifié des attentats contre des personnalités et des commerces juifs. Ils comptaient également s’en prendre à ce qu’ils appelaient des ‘ennemis de l’Islam’.
Il faut préciser que ce groupe radical, fondé en 2010, avait été dissous en 2012 sur ordre du ministère français de l’Intérieur.
Le procès qui vient donc de s’ouvrir, devrait se prolonger jusqu'au 22 ou 23 juin. Le tribunal prononcera son verdict le 10 juillet prochain.