La France va décerner le prix des Droits de l’Homme à une organisation pro-palestinienne, à travers son représentant, Michel Warschawski. Le président du CRIF Richard Prasquier proteste contre une telle distinction : dans son éditorial, il souligne que « la France honore un antisioniste professionnel ». 

Le 10 décembre prochain, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault remettra le prix des Droits de l’Homme à l’Alternative Information Center.

Il s’agit d’une organisation « mixte palestino-israélienne », c’est ainsi qu’elle se présente, qui prétend « dénoncer l’impunité israélienne dans les territoires palestiniens occupés » et protester contre « la responsabilisation de l’armée israélienne » et la « violence » des « colons ».
 
En fait, il s’agit ni plus ni moins d’une organisation pro-palestinienne. C’est son cofondateur Michel Warschawski qui recevra le prix des mains du Premier ministre français. 
 
Cette nouvelle a suscité l’indignation du président du CRIF, Richard Prasquier, qui l’a qualifiée de « particulièrement consternante et même scandaleuse ».

Dans son éditorial, publié sur le site du CRIF, M. Prasquier rappelle notamment que Warschawski, qui « se dévoue pour la cause palestinienne », « répand les pires calomnies sur l’Etat d’Israël qu’il délégitime en toutes occasions ».