La série de drames qui a secoué la France ces derniers jours a incité le président Hollande à demander une réunion ministérielle pour faire le point de la situation avec ses conseillers.
Après l’attaque à l’arme blanche perpétrée samedi contre des policiers dans la commune de Joué-lès-Tours où le mobile était clair, un automobiliste a foncé sur la foule dans la ville de Dijon et un autre, quelques heures plus tard, au volant d’une camionnette, a renversé des piétons à Nantes, faisant 11 blessés, dont deux sont grièvement atteints. Ensuite, le chauffeur s’est porté plusieurs coups de couteau, tentant de mettre fin à ses jours.
Pour ces deux derniers cas, les autorités se montrent circonspectes : à Dijon, l’auteur est décrit comme un déséquilibré qui a fait plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques. Quant au grave incident de Nantes, il n’a pas été clairement établi qu’il s’agissait d’un acte délibéré.
La procureure de la République a déclaré « qu’on ne pouvait pas parler d’acte de terrorisme ». Elle a parlé d’un ‘acte isolé’ sans revendication particulière. Elle a ajouté : « Contrairement à ce que laissaient penser certaines rumeurs, le forcené n’a pas crié Allah ou Akhbar ».
L’Elysée, de son côté, a estimé que les trois incidents n’étaient pas liés tout en incitant la population à faire preuve de vigilance.