Il y a quelques jours à Jérusalem, des milliers de juifs éthiopiens se sont rassemblés pour la fête du SIGD.
La fête, qui est également un jour de jeûne, est traditionnellement marqué le 29ème jour du mois hébraïque de ‘Hechvan, ce qui correspond à 50 jours après Yom Kippour.
Propre à la communauté juive éthiopienne, le Sigd est la première célébration en Israël des membres de la communauté éthiopienne, dès le début des années 1980.
En Février 2008, le député Uri Ariel a présenté la législation de la Knesset présentant le Sigd comme un jour férié national israélien. La Knesset a officiellement ajouté le Sigd à la liste des fêtes nationales en Juillet 2008.
“Sigd” mot amharique signifie “prosternation”. La célébration de la fête en Israël est marquée par une rencontre à Jérusalem, au cours de laquelle on prie pour la reconstruction du Temple et en l’honneur de la montée en Israël.
Ce rituel symbolise le don de la Torah sur le mont Sinaï, jouant donc un rôle analogue à la signification de Shavouot.
A la fin 2009, Israël comptait 116.100 Juifs d’origine éthiopienne; un tiers d’entre eux (38.700 individus) sont nés en Israël de parents d’origine éthiopienne, les autres ont émigré d’Ethiopie à partir des années quatre-vingts.
La plus forte concentration d’Israéliens originaires d’Ethiopie se trouvent à Netanya (9.800 âmes); on les trouve ensuite à Ashdod (6.500 âmes), Rishon Letsion (6.300 âmes) et Beer-Sheva.
La Rédaction