La mésaventure aurait pu se transformer en drame. Quatre jours après avoir été enlevé, l’émissaire du mouvement Loubavitch en Équateur, rav Tomer Rotem a en effet été relâché vendredi dernier, quelques heures avant l’entrée de Chabbat.
Le rav Rotem avait semble-t-il été capturé par un gang armé, lundi dernier, alors qu’il circulait en dehors du Beth 'Habad qu’il dirige à Quito, la capitale de ce pays d’Amérique du Sud fréquenté par de nombreux touristes israéliens. Son épouse, Rivka Rotem, avait alors prévenu les autorités équatoriennes, la direction du mouvement Loubavitch, à New York, ainsi que le ministère israélien des Affaires étrangères. La rumeur de son enlèvement s’était rapidement répandue, mais il avait été demandé à la presse de ne pas en faire état, afin de ne pas entraver les recherches.
La possibilité que le chalia’h, qui possède un passeport israélien, soit tombé entre les mains d’un groupe terroriste avait en effet été examinée, d’autant que l’Iran est soupçonné de tenter de faire tomber l’Équateur dans sa sphère d’influence. Mais les motivations des ravisseurs se sont rapidement révélées financières, puisqu’une demande de rançon aurait été déposée, selon plusieurs sources. Officiellement, aucune somme d’argent n’aurait été versée en échange de la libération du rav Rotem. Ses ravisseurs auraient depuis été arrêtés par la police équatorienne.Par Serge Golan,en partenariat avec Hamodia.fr