Tsahal a publié dimanche les résultats de son enquête sur un grave incident relaté la semaine dernière par les médias étrangers. Ces derniers affirmaient que l'armée israélienne avait tué quinze civils dans le bombardement d'une école de l'UNRWA dans la bande de Gaza.

Alors que la presse palestinienne indiquait qu'un obus avait explosé dans la cour de l'établissement, tuant notamment des femmes et des enfants, Tsahal a tout d'abord tenu à préciser que les forces de sécurité ripostaient à des tirs dans leur direction, provenant de l'intérieur de l'école.

En outre, les enquêteurs ont souligné: "La cour de l'école était vide lorsqu'un obus y est tombé". Avec ces arguments, l'armée israélienne rejette toutes les accusations portées contre elle concernant la mort de 15 Palestiniens réfugiés dans l'établissement.

De façon plus générale, le porte-parole de Tsahal a déclaré: "Nous déplorons la mort de tout civil n'étant pas impliqué dans les hostilités, et nous insistons une fois de plus sur le fait que ces pertes, quand elles surviennent, sont la conséquence du choix délibéré du Hamas, qui utilise des zones civiles comme boucliers humains".

Autre précision: le commandant d'un bataillon de forces blindées a raconté qu'un de ses soldats, le sergent-chef Gaï Lévy z'l, avait été tué par des tirs provenant d' un secteur proche d'une école de l'UNRWA. "Ils tirent de partout, de la cour d'une école, depuis une mosquée,à partir de lieux que nous considérons comme 'zones sensibles'. Pour eux, c'est légitime".