On en parlait déjà en juillet dernier, lors de la désignation des deux nouveaux grands rabbins d’Israël. La ministre de la Justice Tsippi Livni et le ministre des Cultes Naphtali Benett avaient alors déclaré que c’était « la dernière fois que l’élection se déroulait dans de telles conditions ».

Ils avaient indiqué à la presse qu’ils souhaitaient un amendement de la loi pour qu’un seul candidat soit nommé à la tête du grand rabbinat d’Israël. Et ils avaient précisé que le cas échéant, il faudrait élire un Dayan pour diriger le grand tribunal rabbinique.
 
Il faut dire qu’au départ, l’idée avait été émise par le député Likoud Moshé Feiglin sans qu’elle soit réellement prise au sérieux.

C’était lors de l’ouverture de la 19e Knesset. Avec le parlementaire Dov Lipman, du parti Yesh Atid, il avait déposé une proposition de loi préconisant de changer la législation et de nommer un seul rabbin, séfarade ou ashkénaze, représentant toutes les communautés juives d’origines diverses.
 
Aujourd’hui, le projet est relancé par Livni, Benett et l’adjoint de ce dernier, le Rav Eli Ben Dahan. Pour le ministre des Cultes, la démarche est importante pour unifier le peuple et il se dit surpris qu’elle n’ait pas été entreprise plus tôt.