Le boycott universitaire est un moyen de pression utilisé par des activistes pro-palestiniens qui souhaitent, par ce biais, nuire à Israël dont ils dénigrent la politique. Le groupe BDS a fait une tentative de ce genre à l’université d’Oxford mais, fort heureusement, cette option a été rejetée à la majorité.

Le BDS (Boycott, Divestment and Sanctions) est un mouvement né d’une campagne lancée en juillet 2005 par 171 ONG palestiniennes en vue de soutenir la "cause palestinienne" en proposant des "sanctions" contre l’Etat juif.

Cette fois, c’est à Oxford que le BDS a "frappé" en présentant une motion réclamant le boycott des exportations israéliennes, comprenant notamment les produits agricoles. Mais ce n’est pas tout : il était également question de proscrire tout événement culturel avec des artistes israéliens.  

Les délégués de l’Union des Etudiants d’Oxford (OUSU), représentant 20 000 jeunes, ont été consultés. Et leur réponse a été claire : 69 d’entre eux, c’est-à-dire une large majorité, ont rejeté cette motion alors qu’ils n’étaient que 10 à l’approuver et 15 à s’abstenir.

L’Union des Etudiants Juifs locale a salué cette décision. Elle a précisé qu’elle était ravie de voir que les étudiants d’Oxford préféraient des échanges fructueux avec Israël plutôt qu’un boycott.