Le problème des maris récalcitrants dans les dossiers de divorces touche l’ensemble de la population israélienne, toutes tendances confondues.
On peut le constater par l’adoption d’un projet de loi en conseil ministériel, présenté par une députée d’un parti d’extrême gauche, Mih’al Rozin (Meretz). Celle-ci a proposé de doubler la peine de réclusion imposée aux hommes refusant de donner le Guett à leur femme.
Ce projet a été soutenu par des parlementaires d’autres formations politiques : Shouli Mouallem, Zevouloun Khalfa et Mordeh’aï Yoguev (Habayit Hayehoudi), Aliza Lavie (Yesh Atid), Tamar Zandberg et Zahava Galon (Meretz) et Miri Reguev (Likoud).
La peine maximale était jusqu’à présent de dix ans de prison. Si la loi est finalement votée, elle pourrait passer à 20 ans.
D’après les données publiées par une organisation israélienne, "Mavoï Satoum" (Impasse), une femme sur cinq serait soumise à des pressions et au refus de guett de la part de son mari au cours de la procédure de divorce. Sur 17 000 dossiers, 3 000 femmes subiraient chaque année les effets de ces refus, traités par les tribunaux rabbiniques.