C’est une grande perte pour la communauté orthodoxe d’Ashdod et pour la population francophone de la ville. La Rabbanit Rivka Amar, épouse du Rav Avraham Amar, vient de décéder. Elle faisait partie des personnalités religieuses de la cité.
La Rabbanit Amar a écrit plusieurs livres sur la pureté familiale (Taharat Hamishpah’a) et sur la paix dans les foyers (Shelom Bayit), deux sujets qui lui tenaient particulièrement à cœur.
Née en Algérie en 1934, elle a connu les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et a perdu une partie de sa famille dans la tourmente. Après la Shoah, elle s’est mariée avec le Rav Avraham Amar, rabbin d’une communauté de Juifs d’Algérie, et a travaillé à ses côtés pour renforcer l’attachement des fidèles à la Tora et aux Mitsvot.
En 1960, le couple Amar et ses enfants sont montés en Israël et se sont établis à Ashdod. Le Rav Amar et son épouse font partie des fondateurs de la communauté orthodoxe séfarade de la ville. Rivka Amar a exercé une grande influence sur un certain nombre de femmes qui sont revenues, grâce à elle, à la pratique religieuse.
En 1965, la famille Amar a quitté Israël et s’est établie pour quelques années à Nice, dans le sud de la France, où le Rav Amar a enseigné aux jeunes.
Cinq ans plus tard, les Amar étaient de retour en Israël. La Rabbanit a alors créé avec son mari un Bet Midrash destiné à former des rabbins pour les communautés de la ville. Ils ont ensuite ouvert la communauté Riva’ch (Rav Itshak Bar Chechet) et Rachbatz (Rav Shimon Bar Tsemah) de Netanya pour les Olim de France et d’Algérie.
La Rabbanit a eu le bonheur de voir ses enfants suivre le chemin tracé par leurs parents. Plusieurs de ses fils occupent des fonctions importantes dans le monde orthodoxe, yeshivot, collelim, ou autres institutions de Tora.
Ses obsèques auront lieu ce mercredi à 14 heures au cimetière d’Ashdod. Yehi Zih’ra Barouh’.