Deror Ykra – Zemirot Chabbat 13

Deror yiqra fait partie des zemiroth du Chabbath , et on le chante habituellement pendant le deuxième repas, celui du milieu de la journée. Il a été composé par Dounach Ben Lavrat (920-990), un disciple de Saadia Gaon, grammairien et poète. Parmi les oeuvres qui lui ont été attribuées, on cite également l’introduction du Birkath ha-mazone en l’honneur des jeunes mariés ( Dewaï hossèr ).

Tsour Michélo – Zemirot Chabbat 12

Ce chant, très ancien et dont l’auteur n’est pas connu, s’est répandu dans toutes les communautés d’Israël. Contrairement à beaucoup de chants de Chabbath, il n’a aucun lien avec cette journée, mais il reprend, en l’abrégeant, l’essentiel du birkath ha-mazone, raison pour laquelle on s’est demandé s’il était permis de le chanter pendant l’un des repas du Chabbath.

Ma Yedidouth – Zemirot Chabbat 11

Ce chant, composé par rav Mena’hem di Lonsano , érudit et poète du dix-septième siècle, nous invite à jouir des plaisirs de Chabbath : une bonne nourriture et de beaux habits. Il confronte également les interdictions qui lui sont applicables et les permissions dont il nous fait bénéficier. Le refrain, que nous répétons après chaque strophe, pose un problème de vocabulaire : « Pour nous délecter de délices, De barbourim , et de cailles et de poissons. »

Yom Zé LeYisrael – Zemirot Chabbat 10

Ce chant, rédigé à la gloire du Chabbath, aurait eu pour auteur Rabbi Yits‘haq Louria, le Ari-zal, dont le nom figure en acrostiches (« Yits‘haq Louria ‘hazaq ») au long des onze strophes qui le composent. L’usage s’est cependant répandu de n’imprimer dans la plupart des siddourim et de ne chanter à la table familiale que cinq de ces strophes.

Kol Mekadech – Zemiroth Chabbat 7

La première des zemiroth chantées à la table familiale le vendredi soir, qui commence par les mots : Kol meqadech , a été composée par rabbi Moché bar Kalonymos , (Italie – dixième siècle). Issu d’une célèbre famille de payetanim , il a lui-même composé de nombreux piyoutim.

Tsama Nafchi – Zemirot Chabbat 6

Ce chant est dû à la plume d’Abraham ibn Ezra (1090-1165), rabbin, poète, grammairien, traducteur, commentateur, philosophe, mathématicien et astronome. Il fut l’un des plus éminents érudits juifs de l’Âge d’Or espagnol. Tsama nafchi formait à l’origine, comme le suggèrent ses derniers mots, une introduction à nichmath kol ‘haï, prélude aux prières du matin de Chabbath et des jours de fête.

Bar Yohai – Zemiroth Chabbat 5

Le chant de Bar Yohaï , en honneur surtout dans les communautés séfarades et Hassidiques, a été composé par Rabbi Chimon Lavia. Celui-ci, expulsé d’Espagne avec sa famille en 1492, s’est établi à Fès, au Maroc, où il est devenu un éminent kabbaliste. En 1549, il entreprit de se rendre en Erets Yisraël . Il se rendit cependant compte, lorsqu’il arriva à Tripoli, aujourd’hui capitale de la Lybie, de l’ignorance en Tora des Juifs de cette ville.

Baroukh Adonaï Yom Yom – Zemiroth Chabbat 2

Ce chant, qui fait habituellement partie des zemiroth que l’on chante, en tout ou en partie, le Chabbath au repas de midi, a été composé par l’un des grands poètes juifs du Moyen-âge, Rabbi Chimon bar Yits’haq (950-1020), originaire de Mayence. Les premiers mots de ce chant sont empruntés au livre des Psaumes (68, 20) : « Béni [soit] Hachem , de jour en jour Il nous comble [de ses dons] »

Les Zémiroth de Chabbat – Introduction

Nous disposons de nombreux moyens de manifester la joie que nous procure leChabbath : Une demeure accueillante et bien éclairée – les bougies du vendredi soir sont les vestiges des époques où l’on ne disposait ni du gaz d’éclairage ni de l’électricité – des repas savoureux, et aussi des chants (en hébreu : zemiroth). L’une des occupations pendant Chabbath la plus répandue et la plus populaire consiste en effet, tant à la synagogue qu’à la table familiale, à entonner ces chants de circonstance.