Lekh’a Dodi – Zemirot Chabbat 1

La première des zemiroth, et la plus connue, est celle qui commence par les mots : Lekha dodi (« Viens, mon bien-aimé, à la rencontre de la jeune mariée… »). Elle ne fait pas partie, il est vrai, des chants qui rehaussent la table familiale, mais elle constitue à la synagogue l’essentiel de l’accueil que nous réservons au Chabbath (qabbalath Chabbath).

Ma Yafith – Zemirot Chabbat 9 – A écouter !!

Ce chant porte un titre qui rappelle un verset du Cantique des cantiques (7, 7) : « Que tu es belle, et que tu es agréable… ! » Il évoque, dans des formulations poétiques parfois obscures, et souvent difficiles à traduire, divers Midrachim et diverses halakhoth applicables au Chabbath. On attribue ce chant à Mordekhaï bar Yits‘haq, un poète du treizième siècle, que certains identifient à l’auteur de Maoz tsour.

Baroukh Kel Elyon – Zemirot Chabbat 18

Ce chant a été composé par Rabbi Baroukh bar Chemouel de Mayence (onzième et douzième siècles), un éminent décisionnaire et poète. Son thème général est que le Chabbath nous libère de nos détresses. Il a été donné aux hommes ainsi qu’aux femmes (« le fils comme la fille »). En l’observant minutieusement nous recevons une gratification pendant toute la semaine. Nous méritons qu’une couronne soit posée sur nos têtes et que nous soyons habités par un supplément d’âme. Celui qui observe le Chabbath comme il se doit est considéré comme s’il avait offert une oblation dans le Temple (Voir Wayiqra 2, 5).

Chimerou Chabthothaï – Zemirot Chabbat 16

« Poète parmi les philosophes, philosophe parmi les poètes », comme on l’a appelé, il fut assassiné, selon une légende, par un poète jaloux et enterré sous un figuier, qui donna de si bons fruits, qu’on creusa sous lui afin de déterminer les causes de cette qualité, et qu’on trouva le cadavre d’ Ibn Gabirol ; le meurtrier aurait alors expié de sa vie.