Parachath et Haftarath Wayiqra



Parachath Wayiqra ? Pourquoi la lettre alef du mot wayiqra est-elle « miniaturisée » ?

La « miniaturisation » de la lettre alef , dernière lettre du mot wayiqra , lui-même premier mot du livre qui porte ce nom, a été expliquée de diverses manières.

Pour le Midrach ( Chemoth  rabba  47, 6), elle est à rattacher à un épisode de la vie de Moïse que rapporte le dernier chapitre de Chemoth : Lorsqu’il est descendu du mont Sinaï, tenant en main les tables du « témoignage », sa peau s’est mise à rayonner sans qu’il s’en rendît compte ( Chemoth  34, 29).

L’élaboration de limites



Parachath Behar ? L’élaboration de limites

L’un des objectifs de la Tora depuis la révélation du mont Sinaï, et tout particulièrement à partir du livre de Wayiqra , est de fixer des limitations à l’action des hommes.

La parachath Emor avait limité l’intervention humaine sur le temps. Le Chabbath et les jours de fête y sont appelés mo?adei Hachem , « les temps de Hachem  », marquant ainsi que le temps n’appartient pas à l’homme mais à son Créateur.

Paracha & Haftara Emor : Un homme entre deux femmes



Parachath Emor ? Un homme entre deux femmes ?

Dans l’énumération des personnes décédées pour lesquelles un kohen a le droit, sinon le devoir, de se rendre impur, la Tora mentionne «  son parent ( cheèro ) qui est proche de lui » ( Wayiqra  21, 2). Et Rachi de préciser, citant Yevamoth  22b, que le mot cheèro désigne son épouse.

Rabbeinou be?hayé (Espagne 1050 – -1120) éclaire cette concordance des mots «  cheèr  » et « épouse » en faisant appel au verset en question lui-même :

Paracha Quedochim : Parle à toute la communauté

Parachath Qedochim ? Parle « à toute la communauté »

La plupart des commandements de la Tora sont présentés sous la forme de : « Parle aux enfants d’Israël et tu leur diras? » (Exemple : «  Parle aux enfants d’Israël et tu leur diras : Ils se feront une frange sur les coins de leurs vêtements? » ( Bamidbar  15, 38).

La parachath Qedochim commence, en revanche, par les mots : «  Parle ?à toute la communauté? des enfants d’Israël et tu leur diras? » ( Wayiqra  19, 2).

Parachath Metsora? ? Torath ha-metsora?



Voici quelle sera la loi du ?lépreux? ( torath ha-metsora’ ) au jour de sa purification : il sera présenté au kohen  » ( Wayiqra  4, 2).
Rabbi Yehochou?a ben Lévi a enseigné : Le mot torath (« loi de ») est employé à cinq reprises dans la Tora à propos du « lépreux ». C’est pour nous apprendre que celui qui profère du lachone hara’ (« propos médisants ») transgresse chacun des cinq livres de la Tora ( Wayiqra rabba  15, 6). Quel est le rapport entre le lachone hara’ et les cinq livres de la Tora  ? Dans Berèchith 3, 5, le serpent encourage Eve, en employant du lachone hara’ , à manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Il lui déclare : «  Tout artisan déteste ceux qui font le même travail que lui. Hachem Dieu a mangé du fruit de l’arbre, puis Il a créé le monde. [Si donc vous en mangez à votre tour, ?vous serez comme Lui?] » ( Rachi ad loc . et Berèchith rabba 19, 4).

A propos de l’impureté post natal



Parachath Tazri?a : A propos de l’impureté post-natale
Par Jacques Kohn

La parachath Tazri?a traite dans ses premiers versets de l’impureté qui s’attache à la femme qui vient d’accoucher. Cette impureté dure trente-trois jours après la naissance d’un garçon, et soixante-six jours après celle d’une fille. Signalons à ce sujet que cette impureté n’a rien à voir avec celle de nidda (« impureté conjugale »).

On retrouve ainsi, au début de cette paracha , les mêmes thèmes de pureté et d’impureté que ceux sur lesquels s’est terminée la paracha précédente, celle de Chemini , consacrée dans sa dernière partie à la pureté et à l’impureté des animaux.