Des affaires de famille…

S’il est vrai que les chiv‘a de-ne‘hmatha , ces sept haftaroth qui sont récitées après le jeûne du 9 av , sont généralement sans rapport avec les parachiyoth auxquelles elles sont associées, on peut remarquer que celle de la parachath Ki tètsè , en seulement dix versets, offre de nombreuses analogies avec celle qu’elle accompagne.

Mettre Hachem à l’épreuve

« Vous ne mettrez pas à l’épreuve Hachem, votre Dieu (לא תנסו את ה’), comme vous L’avez mis à l’épreuve à Massa » (Devarim 6, 16).
Ce verset semble être contredit par : « Apportez toutes les dîmes à la maison du trésor, afin qu’il y ait de la nourriture dans Ma maison, et veuillez M’éprouver par ce moyen (ובחנוני נא בזאת), dit Hachem des armées… » (Malachie 3, 10).

Pédagogie du crime

La paracha Dévarim s’ouvre sur ces mots : « Telles sont les paroles que Moché adressa à tout Israël en deçà du Jourdain », (Dévarim 1, 1). Or, dans son commentaire sur la Torah, Rachi écrit : « Etant donné que ce sont des paroles de reproche (tokha’hot) et qu’on énumère ici tous les endroits où les enfants d’Israël ont irrité D.ieu, Moché a dissimulé les faits en les rappelant seulement par simple allusion, par égard pour Israël »…

La parabole de la semaine

« Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, observant avec soin tous ses préceptes, que je t’impose en ce jour, (…) Béni seras-tu à ton arrivée, et béni encore à ton départ! » (Devarim 28, 1-6). Le Rav Its’hak Zilberstein chlita, le rav de Ramat El’hanan, raconte la parabole suivante, qu’il a entendue d’un témoin qui a assisté lui-même à son déroulement à Moscou, au début du soulèvement communiste.