Parachath et haftarath Waeth?hanan 2


Parachath Waeth?hanan ? Le Chabbath et ses définitions

Parmi les multiples différences qui séparent l’énoncé des dix Commandements dans la parachath Waeth?hanan de celui que présente la parachath Yithro figure celui concernant le Chabbath .

Dans le livre de Chemoth  est mis en avant le devoir du « souvenir » (« Souviens-toi du jour de Chabbath pour le sanctifier »), tandis qu’il est écrit dans la parachath Waeth?hanan que l’on doit « garder » le Chabbath .

La remontrance : signifier les griefs


Durant ces trois semaines séparant le 17 Tamouz du 9 Av, nous lisons le Chabbat des « Haftarot déPouranouta », dont le thème
central – à l’instar de la paracha de Dévarim – est la « Tokha’ha », c’est-à-dire des paroles d’admonestation et de réprimandes…

Dans le Midrach Rabba (au
début du Livre de Dévarim),
nous trouvons les quelques
mots énigmatiques suivants
: « ‘Je te signifierai et te
déclinerai [Mes griefs] sous les
yeux’ (Psaumes, 50, 21) – deux
Sages [débattirent concernant ce
verset] : l’un dit – Je signifierai
tous Mes griefs sous les yeux, et
le second dit – Je t’énoncerai tous
Mes griefs ». Pour comprendre la
signification de cette étrange discussion,
le « Chem miChmouël »
nous invite à découvrir une explication
du « Alcheikh haKaddoch
» sur le verset : « Au chef
des chantres, psaume de David,
lorsque le prophète Nathan vint le
trouver, à la suite de ses relations
avec Batchéva » (Psaumes 51).

Où es-tu?


La paracha de Dévarim tombe invariablement la semaine précédant Ticha
béAv, c’est-à-dire le « Chabbat ‘Hazon » ; et de fait, un lien étroit unit à plus
d’un égard cette paracha aux terribles événements qui se déroulèrent ce
jour-là…

Trois « Eikha » !

Dans l’introduction d’« Eikha Rabba
», le Midrach relève une expression
particulière revenant dans les
propos de Moché, d’Ichaya (Isaïe)
et de Yirmiya (Jérémie) par laquelle
se profile une vision très
profonde de l’Histoire du peuple
d’Israël.

HAAZINOU

Cieux, prêtez l’oreille, et je parlerai ; et que la terre écoute les paroles de ma bouche. (32, 1)

Commentaire de Rachi : « Prêtez l’oreille aux avertissements que je vais adresser à Israël. C’est vous qui en serez témoins, car je leur ai dit que vous serez témoins. Il en va de même pour : “et que la terre écoute”… »

La formule de Rachi « car je leur ai dit que vous serez témoins » se rapporte, selon Rav Eliyahou Mizra‘hi, à l’avertissement lancé par Moché dans la section Waèth‘hanan : « J’appelle aujourd’hui les cieux et la terre à témoigner contre vous… » (supra 4, 26). Pourquoi avait-il besoin d’employer de tels témoins à l’appui de ses mises en garde ?

Parachath et Haftara Wayélekh

Parachath Wayélekh ? « Ecrivez ce cantique »

A la fin de la dernière adresse de Moïse aux enfants d’Israël, Hachem lui ordonne : «  Et maintenant, écrivez pour vous ce cantique, et enseigne-le aux enfants d’Israël, mets-le dans leurs bouches, afin que ce cantique-ci soit pour moi un témoignage contre les fils d’Israël » ( Devarim 31, 19).

Ce verset soulève de nombreuses questions :

Quel est ce « cantique » ( chira ) dont Moïse est chargé d’assurer la rédaction ?

Pourquoi le mot « écrivez » ( kithevou ) est-il au pluriel, alors que « enseigne » ( lamda ) est au singulier ?

Paracha et Haftara Waeth?hanan



Parachath Waeth?hanan – « Convoiter » et « désirer »

L’une des différences entre l’énoncé des dix Commandements de notre paracha et celui de la parachath Yithro concerne le dernier d’entre eux.

Il est écrit dans Chemoth  20, 14 : «  Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur ni sa servante ni son bovin ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain », et dans Devarim  5, 18 : «  Et tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, et tu ne désireras pas la maison de ton prochain, son champ, et son serviteur et sa servante, son bovin et son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain ».