Le Séfer Torah, compagnon de la vie.

Dans la Paracha Choftim, la Torah ordonne au roi d’Israël d’écrire un Séfer Torah, en plus du Séfer Torah que chaque membre du peuple juif se doit d’écrire (voir Dévarim 17-18 et 31-19). Essayons donc de comprendre la fonction de ce Séfer Torah pour chaque Juif ainsi que l’utilité de deux Sifré Torah pour le roi.

L’annonciateur de bonnes nouvelles

« Combien sont beaux sur les montagnes les pieds de l’annonciateur, le héraut de la paix, l’annonciateur de bonnes nouvelles, le héraut du salut, celui qui dit à Sion : Ton Dieu est roi ! » (Isaïe 51, 7). Pour expliquer ce verset, Malbim se réfère à un autre passage du livre d’Isaïe, que nous avons lu dans la haftara de la parachath Waeth‘hanan.

Juges et policiers…

Tu te donneras des juges et des policiers dans toutes tes portes. (16, 18). Pourquoi cette injonction est-elle formulée au singulier – « à toi », « tes portes » ? S’appliquant à l’ensemble de la collectivité, n’aurait-il pas été plus logique qu’elle le soit au pluriel ?

La définition du « juge »

Le mot hébreu Choftim qui a donné son nom à notre paracha est traduit le plus souvent par : « Juges ». Cette transposition risque cependant d’être source de malentendus. On pourrait penser que l’état de chofèt désigne exclusivement, comme c’est le cas en hébreu moderne, celui qui est chargé, au nom de la puissance publique, de trancher des litiges et de rendre des jugements.