Parachat Vayigach par Rav Rozenberg
Cours de Rav Rozenberg sur les parachiot
Cours de Rav Rozenberg sur les parachiot
Vayigach – La fin ne justifie pas les moyens
Lorsque Joseph se fit reconnaître par ses frères, il leur dit :אֲנִי יוֹסֵף הַעוֹד אָבִי חָי « Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ? » ( Berèchith 45, 3).
Cette question, Joseph la leur avait déjà posée la première et la deuxième fois qu’ils étaient venus en Egypte. Pourquoi cette fois-là encore ?
Texte tiré de l’ouvrage Sihot Moussar du Rav Haïm Chmoulevitz
Adaptation en français par le Professeur F.H Lumbroso
Éditions Olam Hassefer
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Conférence de Rav Daniel Abdelhak sur Vayigach: la rencontre historique de Yaacov avec Yossef
Certains passages de la Torah paraissent a priori totalement secondaires, voire même superflus. Mais si l’on y regarde de plus près, on peut y découvrir des messages profonds et percutants. Dans la paracha de Vayigach, la Torah relate la sagesse avec laquelle Yossef géra la disette qui frappa l’Egypte pendant sept années.
La Torah ne se résume pas en un recueil de lois et préceptes, énonçant ce qui est permis ou interdit. Elle est avant tout la Science divine par excellence qui apprend aux hommes quel regard porter sur le monde et qui leur enseigne le sens profond des choses.
Yossef réconforte ses frères de leur stupeur, et il leur dit : « Non, ce n’est pas vous qui m’avez fait venir ici, c’est D.ieu » (Béréchit 45, 8).
Comment Yossef peut-il oublier aussi rapidement la cruauté de ses frères qui lui a valu vingt-deux ans d’esclavage ?
Il [l’ange d’Essav qui avait combattu Yaakov toute la nuit] lui dit : “Laisse-moi partir car le jour se lève !” Yaakov répondit : “Je ne te laisserai pas sans que tu ne m’aies béni.” »