Avraham le Philosophe.


Avraham le Philosophe.

Comme un rayon de soleil perçant dans l’obscurité, Avraham fut dans sa
génération d’idolâtres « l’homme qui découvrit D.ieu »…

Après dix générations où peu à
peu, l’humanité avait effacé
la connaissance de D.ieu de
sa mémoire, cet homme disséqua
le monde qui l’entourait, tourna
et retourna la « problématique de
l’existence » sous tous ses angles,
convaincu qu’un monde ne pouvvait
vivre sans Source première.
Rien d’étonnant à ce que les maîtres
du Moussar aient pu désigner
Avraham : « Le Patriarche Philosophe
». Pour mieux saisir l’envergure de la
démarche d’Avraham, il nous faut
revenir quelques siècles auparavant
au temps des premières générations
du monde. Il convient
en effet de comprendre comment,
quelques siècles seulement après
la Création du monde et à peine
quelques générations après Adam,
le premier des hommes, créé de
la main de D.ieu, l’humanité fut
capable de se fourvoyer au point
d’ignorer jusqu’à l’existence du
Créateur…

L’alliance des morceaux


L’alliance des morceaux

Après le récit de la guerre des quatre rois contre les cinq, à laquelle participa Abraham, la parachath Lekh lekha contient celui que l’on a l’habitude d’appeler « l’alliance entre les morceaux » ( Berèchith 15, 1 et suivants).

Hachem y promet à Abraham une descendance abondante ainsi qu’une terre, celle de Canaan.

Cependant, Abraham demande des preuves : « Comment saurai-je que j’en hériterai ? » (verset 8).

Noé et Abraham Une différence d’approche


Noé et Abraham Une différence d’approche

Par le Rav Eliahou Elkaïm

A priori, la Thora est sévère dans son jugement sur Noé, d’après certains de nos maîtres. Mais plus passionnante qu’une simple critique, les versets divins nous dévoilent une méthode comportementale?

« Ceci est l’histoire de Noé ? Noé fut un homme juste (tsadik), irréprochable entre ses contemporains ; il se conduisit selon D.ieu. » (Genèse 6 ; 9).

La Modernité de l’idôlatrie


Par le Rav Moché Tapiero de la yéchiva

L’existence d’Abraham est marquée par deux gestes capitaux qui définissent pour toujours l’essence d’Israël : la longue migration vers Israël et le bris des idoles. Avant même d’entreprendre sous l’impulsion du Commandement son interminable exode, Abraham se serait distingué par sa lutte contre l’idolâtrie. Un apologue midrashique relate comment il avait brisé toutes les idoles de son père Térah, grand prêtre à Ur Casdim (Rashi sur Gen. 11,28.).

VAYICHLA’H


Dans son introduction à cette paracha, le Ramban écrit que nos Sages l’ont toujours considérée comme une préfiguration des futures expériences des Juifs dans l’exil. Toutes les fois que Rabbi Yannaï devait aller à Rome, à la cour royale d’Edom, pour plaider la cause de notre peuple, il réétudiait, avant de l’adapter aux circonstances, le récit des rapports de Ya‘aqov avec ‘Essaw.
Cette paracha nous apprend comment le Saint béni soit-Il a sauvé Son fidèle serviteur des griffes d’un ennemi plus puissant que lui, et a envoyé un ange spécialement chargé de veiller sur sa sécurité. Elle nous révèle aussi les vastes efforts que notre Patriarche a déployés pour se défendre, sans se contenter de rester immobile en se fiant à ses mérites et en attendant que Hachem le fasse bénéficier d’un miracle.