VAYICHLA’H :La corne et la fiole
Nous nous approchons à grands pas de la fête de ‘Hanoucca. Or dans notre
paracha, il est déjà fait allusion à ces petites « fioles » que Yaacov Avinou avait
oubliées et qui lui valurent de se mesurer à l’ange d’Essav, l’ange de la mort…
De petites fioles
C’est dans son ouvrage « Chné
Lou’hot haBrit » (Chla) que le rav
Ichaya Horowitz (Torah chébiKhtav
– Tson Yossef, 12) explique en effet
que le socle de la Ménora (le candélabre du Temple qui fut rendu
impur par les armées syrio-grecques) correspond dans son essence
à la hanche de Yaacov touchée par
l’ange d’Essav. En effet, comme
cela est indiqué dans le verset « Il
exécuta le candélabre en or pur.
Il le fit tout d’une pièce, avec son
socle [YéRéKHa] et son fût (…) »
(Chémot 37, 17), la racine étymologique du mot « socle » (YRKH) est
la même que celle du mot « hanche », ainsi qu’il est dit : « Voyant
qu’il ne pouvait le vaincre, il [l’ange d’Essav] le toucha à la hanche
(KaPh YéRéKHo) et la hanche de
Yaacov se luxa tandis qu’il luttait
avec lui » (Béréchit 32, 26).