Noé et Abraham Une différence d’approche

A priori, la Thora est sévère dans son jugement sur Noé, d'après certains de nos maîtres. Mais plus passionnante qu'une simple critique, les versets divins nous dévoilent une méthode comportementale

« Ceci est l'histoire de Noé ? Noé fut un homme juste (tsadik), irréprochable entre ses contemporains ; il se conduisit selon D.ieu. » (Genèse 6 ; 9).

La parabole de la semaine: Noa’h

Après avoir reçu l'ordre divin de construire l'arche, Noa'h reçoit des instructions supplémentaires : « (…) tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, et ta femme et les femmes de tes fils avec toi », (Béréchit, 6, 18). Or, il semble aller de soi que si Noa'h entre lui-même dans l'arche, sa famille, en y pénétrant également, sera bel et bien avec lui. N’est-il pas donc étrange que le verset stipule ici avec insistance « avec toi »… ?

Paracha béréchit : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre… »

"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. (1, 1)"
Le Midrach Tan‘houma yachane objecte : La Tora aurait normalement dû commencer par présenter les mitswoth au peuple juif. Elle a cependant voulu devancer les futures protestations des Gentils qui nous accuseront d’avoir volé la terre d’Israël aux sept peuplades cananéennes. Aussi débute-t-elle par le récit de la Création afin de démontrer que le monde entier appartient à Hachem et qu’il peut le répartir selon Son choix. Comme l’a déclaré le roi David : « La puissance de Ses hauts-faits, Il l’a révélée à Son peuple, pour lui donner l’héritage des nations » (Psaumes 111, 6).

Qui est le roi ? Par le Rav Schlammé

 

Par Rav Hayim Yaacov  Schlammé
Dans son « Séfer Chiouré Daat », le rav Yossef Yéhouda Leib Bloch zatsal, l’ancien roch yéchiva de Telz, rapporte un passage du Midrach Raba (93/b) qui raconte que les frères de Yossef et de Yéhouda étaient fort impressionnés par le fait d’assister à un duel verbal entre deux rois…
Il est étonnant que Yéhouda soit appelé roi dans ce midrach alors que ses frères l’avaient destitué lorsqu’ils virent la souffrance de leur père et qu’ils regrettèrent de l’avoir écouté. Quant à Yossef, il n’était pas roi non plus, mais simplement « vice-roi d’Égypte ».

Paracha Berechit

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. (1, 1)

Le Midrach Tan‘houma yachane objecte : La Tora aurait normalement dû commencer par présenter les mitswoth au peuple juif. Elle a cependant voulu devancer les futures protestations des Gentils qui nous accuseront d’avoir volé la terre d’Israël aux sept peuplades cananéennes. Aussi débute-t-elle par le récit de la Création afin de démontrer que le monde entier appartient à Hachem et qu’il peut le répartir selon Son choix. Comme l’a déclaré le roi David : « La puissance de Ses hauts-faits, Il l’a révélée à Son peuple, pour lui donner l’héritage des nations » (Psaumes 111, 6).

VAYICHLA’H : Ni par les armées, ni par la force, seulement par mon souffle



Ni par les armées, ni par la force, seulement par Mon souffle

« Car tu as lutté contre des puissances célestes et humaines
et tu les as vaincues » (Béréchit 32,29)

Comment la Tora peut-elle affirmer que Ya’aqov vainquit l’ange alors
qu’en fin de compte, « la cuisse de Ya’aqov se luxa tandis qu’il
luttait avec lui », lui causant une claudication ? Etait-ce réellement
là une « victoire » ?

Le Maguid de Minsk répond à cette remarque par une idée
remarquable : lorsque deux personnes s’affrontent, le résultat de
leur combat dépend uniquement de la teneur du conflit. S’il s’agit
d’un combat physique, c’est lorsque l’un des adversaires assène
un coup fatal au second qu’on peut le déclarer vainqueur.